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éric laplante
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10 octobre 2010

Rétrospective de l’œuvre de l’architecte Luc Durand

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La Galerie d’art de Blainville présente la rétrospective de l’œuvre d’un grand Blainvillois, l’architecte Luc Durand, du 23 septembre au 24 octobre prochain

 

Figure marquante de l’architecture moderne au Canada, Luc Durand, aujourd’hui âgé de 81 ans, nous raconte soixante années d’architecture à travers le monde, de la Suisse d’après-guerre autour de Le Corbusier, au recouvrement actuel de l’autoroute Décarie, en passant par l’Inde de Gandhi, le Pavillon du Québec à l’Expo 67 et le Village olympique. Déployée dans les différents espaces de l’hôtel de ville, notamment sur les murs de la bibliothèque, l’exposition présente plusieurs photos et dessins inédits, maquettes, aquarelles, meubles et sculptures.

L’exposition Luc Durand, architecte : Rétrospective 1945-2009 dévoile l’œuvre foisonnante du jeune architecte québécois dans l’Inde des années 50, période unique dans l’histoire de l’architecture moderne. Luc Durand, touche-à-tout, dessine alors des quartiers de New Delhi, conçoit meubles, tapis et immeubles. De retour au Québec en 1962, l’architecte dessine le Pavillon du Québec pour l’Expo 67, comparé à Mies van der Rohe, et devenu emblème de la Révolution tranquille. En 1966, il fonde la Société pour le Renouvellement de l’est de Montréal, pour déplacer le centre‐ville vers l’est de l’île, et la Place Dupuis et la Place Frontenac voient jour. Plusieurs années avant la création de l’UQAM, il imagine l’Université ouvrière de l’Est, vaste projet d’urbanisme radical pour un campus implanté du mont Royal au parc Lafontaine.

En 1974, avec Roger D’Astous, il construit le Village olympique, expérience unique d’habitation en Amérique du Nord, et icônes du paysage métropolitain. Créateur infatigable, Luc Durand travaille depuis plusieurs années sur un vaste projet de recouvrement de l’autoroute Décarie, une proposition brûlante d’actualité également exposée.

On pourra aussi se procurer la première monographie sur Luc Durand, avec notamment les contributions de l’écrivaine new-yorkaise Mary Woods, ainsi que les intellectuels québécois Lucie K. Morisset, Luc Noppen et Philippe Côté.

L’exposition présente également un cycle de films sur l’urbanisme. Dans les années 70, Luc Durand participe aux séries documentaires « Urbanose » et « Urba‐2000 », jalons du documentaire engagé et traitant des grands enjeux de l’époque formant la trame urbaine de notre quotidien.

Afin de souligner la tenue de l’exposition à Blainville, le Théâtre Lionel-Groulx présentera Varsovie-Québec – Comment ne pas détruire une ville, un des épisodes de ces séries produites par l’ONF. En prenant l’exemple de Varsovie, le film montre à quel point le Québec a manqué de vision en terme d’urbanisme. Le film sera présenté le mercredi 29 septembre à 19 h 30, au coût de 5 $.

L’exposition Luc Durand, architecte : Rétrospective 1945-2009 pourra être visitée gratuitement au 1000, chemin du Plan-Bouchard, le jeudi et le vendredi de 18 h à 21 h, le samedi de 10 h à 17 h et le dimanche, de 10 h à 16 h. Le vernissage, ouvert à tous, aura lieu le vendredi 24 septembre à 19 h, dans le cadre des Journées de la culture. L’événement se déroulera en présence de Luc Durand et du commissaire Étienne Desrosiers.

(source : journal le courrier)

 

 

 

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