gestes impies

Contenu de mon peu d'expérience en matière d'analyse de pièces de théatre, ce billet ne se veut en aucun cas un texte critique mais plutôt une impression bien personnelle, sorte d'incitation, d'observation sur la pièce à laquelle j'ai assistée vendredi dernier.

Du théatre à la scénographie riche et inspirée, construite à partir de matériaux simples et frustes; carton, papier, matière récupérée qu'ils se sont réaproprié afin d'en aménager un environnement à la fois fantastique et grotesque.  Comme je l'aime d'ailleurs.  Je me croyais vivre un conte d'Edgar Poe.  Un récit déconstruit et quelque peu surréaliste nous fait découvrir une palette de personnages plus intrigant les uns que les autres dans une suite de cérémonies où tous doivent témoigner devant leur supérieur.  Ce que la compagnie "la Pire Espèce" en dit;

Alors que le ciel, depuis longtemps, est vide, et que se sont peu à peu effrités les anciens rites, les hommes peinent à habiter le monde. Ne sachant plus célébrer les passages — comment devenir adulte ? comment aimer, expier, mourir ? —, ils cherchent à dépasser l’insignifiance de leur condition. Certains d’entre eux, traversant l’existence à tâtons, tentent de retrouver, par la fabrication de rituels nouveaux, un peu de leur humanité.

Quelques objets de promo (photos de Sophie Martin):

Un merci à Bianka Bernier pour l'invitation.